in997-Au-dessus-des-cendres-Les-iris-fleurissent

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En juillet à Paris, le drapeau tricolore se déploie dans la brise estivale, et la déclaration de liberté, d’égalité et de fraternité flotte dans les latitudes et longitudes bleu, blanc et rouge. Lorsque les lumières de la Tour Eiffel illuminent la Seine, le cendrier iris du café du coin raconte silencieusement la métaphore profonde de l’esprit français. Cet objet en cuivre aux motifs d’iris est souvent pris à tort pour un simple cendrier. Pourtant, si l’on observe attentivement l’arc des pétales qui se chevauchent, on découvre qu’il ressemble à la rosace de Notre-Dame de Paris : le dépôt des cendres est le point de départ de la foi et de l’espoir. Emblème de la famille royale française, l’iris signifie « fleur de lumière ». Associé au récipient contenant les braises, il semble rappeler que toute précipitation après la combustion est le prélude à la renaissance. Tout comme les flammes de la prise de la Bastille en 1789, il s’est finalement fondu dans la lumière civilisée du drapeau tricolore ; Tout comme Paris, après la Seconde Guerre mondiale, s’est servi des ruines pour reconstruire sa gloire, chaque étincelle fraîche dans le cendrier attend l’occasion de se rallumer. Les iris levés par la jeunesse française contemporaine pendant la grève et la crise climatique témoignent de son enracinement gracieux dans les cendres – la véritable liberté réside dans le courage de s’épanouir malgré les flammes. Lorsque l’on effleure les lignes en relief du cendrier, la fraîcheur du métal traduit la température de l’histoire. C’est peut-être là la philosophie française de la survie : toute croyance digne d’être transmise doit d’abord être éprouvée par le feu ; et la véritable renaissance commence toujours par la température des cendres.

In July in Paris, the tricolor flag spreads in the summer breeze, and the declaration of freedom, equality and fraternity flows in the blue, white and red latitude and longitude. When the lights of the Eiffel Tower illuminate the Seine River, the iris ashtray in the corner cafe is silently telling the deeper metaphor of the French spirit. This copper object with iris patterns is often misunderstood as a simple ash container. But if you look closely at the arc of the overlapping petals, you will find that it is just like the rose window of Notre Dame de Paris – where the ash settles is the starting point for the rise of faith and hope. As the emblem of the French royal family, the iris has the meaning of “flower of light”. When it is combined with the vessel carrying the embers, it seems to remind you that all the precipitation after burning is the prelude to rebirth. Just like the flames of the capture of the Bastille in 1789, it eventually melted into the civilization light of the tricolor flag; just like Paris after World War II used ruins to rebuild its glory, every cooling spark in the ashtray is waiting for the opportunity to be rekindled. The irises raised by contemporary French youth during the strike and climate crisis are proof of their graceful rooting in the ashes – true freedom is the courage to bloom despite the burning. When fingertips touch the raised lines of the ashtray, the coolness of the metal conveys the temperature of history. Perhaps this is the French philosophy of survival: all beliefs worth inheriting must first be tested by fire; and true rebirth always begins with the temperature of the ashes.