in997-Maple-leaves-as-paper-writing-a-sincere-chapter-of-life

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July is the time for Canada to celebrate multiculturalism and unity. The maple leaf flags flying in the streets and the maple leaf bookmarks hidden between the pages of books tell the spiritual code of this land. The eleven-pointed maple leaf on the national flag not only symbolizes the abundance of natural gifts, but also embodies the collective pursuit of peace, tolerance and tenacity by the people. A maple leaf bookmark, in a more private way, engraves this belief into the individual’s life trajectory. The uniqueness of the maple leaf bookmark lies in the fact that it carries a double metaphor. When the autumn frost dyes the maple leaves red, the trees do not passively endure the withering, but complete the transformation in the most gorgeous posture. This is just like the awakening moment in the predicament of life – every maple leaf that is sandwiched between the pages of a book reminds us that the trough of life also contains opportunities for precipitation and sublimation. The bookmarks mark not only the reading progress between the lines, but also the coordinates of the transformation of thoughts. The maple trees on the banks of the Ottawa River nourish the soil with fallen leaves year after year, just as countless immigrants bring the cultural genes of their homeland and blend a new picture of civilization under the maple leaf. A maple leaf bookmark can be a reminder of homesickness that our ancestors put in their letters when they traveled across the ocean, or a keepsake for students to record their inspiration when they study at night. It witnesses how each ordinary individual weaves tiny persistence into the latitude and longitude of the national spirit. When the morning light penetrates the veins of the maple leaf bookmark, the lines tempered by time are like the deep and shallow footprints on the road of life. This July, may we all be like maple leaves, dancing when falling and reborn in the precipitation.

Juillet est le mois où le Canada célèbre le multiculturalisme et l’unité. Les drapeaux à feuilles d’érable flottant dans les rues et les signets à feuilles d’érable cachés entre les pages des livres racontent le code spirituel de cette terre. La feuille d’érable à onze pointes sur le drapeau national symbolise non seulement l’abondance des dons de la nature, mais incarne également la quête collective de paix, de tolérance et de persévérance de la nation. Un marque-page en forme de feuille d’érable, en revanche, grave cette croyance dans la trajectoire de vie d’un individu d’une manière plus privée. La particularité du marque-page feuille d’érable réside dans le fait qu’il porte une double métaphore. Lorsque le gel d’automne fait rougir les feuilles d’érable, les arbres ne subissent pas passivement le flétrissement, mais achèvent leur transformation dans la posture la plus magnifique. C’est comme un moment d’éveil au milieu des difficultés de la vie : chaque fois qu’une feuille d’érable est coincée entre les pages d’un livre, elle nous rappelle que les moments difficiles de la vie contiennent également des opportunités de précipitation et de sublimation. Les signets entre les lignes marquent non seulement la progression de la lecture, mais aussi les coordonnées de la transformation des pensées. Les érables qui bordent la rivière des Outaouais nourrissent le sol de leurs feuilles tombées année après année, tout comme d’innombrables immigrants transportent les gènes culturels de leur patrie et se fondent dans une nouvelle civilisation sous la feuille d’érable. Un marque-page en forme de feuille d’érable peut être un symbole du mal du pays que nos ancêtres gardaient dans leurs lettres lorsqu’ils voyageaient à travers l’océan, ou il peut être un signe d’inspiration que les élèves utilisent pour enregistrer pendant qu’ils lisent le soir. Il témoigne de la manière dont chaque individu ordinaire tisse sa petite persévérance dans la chaîne et la trame de l’esprit national. Lorsque la lumière du matin pénètre les veines du marque-page en feuille d’érable, les lignes tempérées par le temps sont comme les empreintes de pas sans fin sur le chemin de la vie. En ce mois de juillet, puissions-nous tous être comme des feuilles d’érable, dansant en tombant et renaissant en nous installant.