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En juillet, le drapeau tricolore bleu, blanc et rouge de la France se déploie dans la lumière matinale. En contemplant le drapeau national flottant, on pense peut-être à la boîte à musique en cuivre gravée de motifs d’iris, dans une vieille maison parisienne ; son ressort tourne depuis deux siècles. Cette boîte à musique, née en 1830, renferme la mélodie de « La Marseillaise ». La mécanique de précision, composée d’engrenages et de pièces sonores, est à l’image de la triple structure de l’esprit français : le gong bleu incarne la liberté, l’engrenage blanc évoque l’égalité et la coque en cuivre rouge enveloppe la fraternité. À chaque rotation du ressort, le marteau en forme de pétale d’iris vibre au rythme de « La Marseillaise », telle l’âme nationale qui s’épanouit à jamais sur les quais de la Seine. Le propriétaire de la boîte à musique fut blessé sur les barricades de la Révolution de Juillet, mais il garda toujours cet artefact caché dans son coffre. Il disait : « Quand les coups de feu cessent, seul l’écho de la civilisation peut traverser le temps. » Aujourd’hui, lorsque les touristes voient le drapeau national flotter au vent devant les Invalides, ils se souviennent peut-être de la boîte à musique tachée de poudre à canon – elle rappelle aux Français que la véritable révolution n’est pas la destruction, mais l’héritage. Chaque printemps est une réinterprétation de l’histoire. Tout comme le drapeau tricolore qui flotte sous le ciel de l’ère nouvelle, la boîte à musique en iris dit toujours la même vérité : certaines mélodies ne se tairont pas, et certaines croyances resteront toujours vivantes. Quand la dernière note s’estompe, l’aube viendra toujours comme promis.

In July, the blue, white and red tricolor flag of France spreads out in the morning light. When people look up at the fluttering national flag, they may think of the copper music box engraved with iris patterns in an old house in Paris – its spring has been turning for two centuries. This music box, which was born in 1830, contains the melody of “La Marseillaise” in its core. The precision machinery composed of gears and sound pieces is just like the triple structure of the French spirit: the blue gong plays freedom, the white gear conveys equality, and the red copper shell wraps fraternity. Whenever the spring rotates, the iris petal-shaped hammer will tremble in the beat of “La Marseillaise”, like the national soul that blooms forever on the banks of the Seine. The owner of the music box was injured on the barricades of the July Revolution, but he always kept this artifact hidden in his chest. He said: “When the gunfire stops, only the echo of civilization can penetrate time.” Today, when tourists see the national flag fluttering in the wind in front of the Invalides, they may remember the music box stained with gunpowder – it reminds the French: the real revolution is not destruction, but inheritance. Every turn of the spring is a reinterpretation of history. Just like the tricolor flag stretching under the sky of the new era, the iris music box is still telling the same truth: some melodies will not be silent, and some beliefs will always be fresh. When the last note fades, dawn will always come as promised.